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Saline Royale d'Arc et Senans

Manufacture royale du XVIIIe siècle, la Saline d'Arc et Senans fut conçue par le célèbre architecte visionnaire, Claude-Nicolas Ledoux. Aujourd'hui classée patrimoine mondial de l'UNESCO, elle est un témoignage unique dans l'histoire de l'architecture industrielle.

 
Dans la seconde moitié du XVIIIème siècle, ce qui décidera du choix du site pour l’implantation d’une nouvelle Manufacture Royale, entre les hameaux étirés d’Arc et de Senans, c’est la proximité de l’inépuisable réserve de combustible, quelques grands axes de circulation déjà tracés et les grands vents tournoyants qui balaient régulièrement la plaine depuis le Val d’Amour, entre Loue et Forêt de Chaux.

Cette manufacture était destinée à transformer des saumures, eaux très faiblement salées, afin d’en restituer le sel. Depuis des siècles, cette transformation se faisait à Salins, mais au XVIIème siècle, la grande pénurie de bois qui s’annonçait laissait prévoir qu’une décision s’imposerait.

C’est le bois de l’immense Forêt Royale de Chaux (22 000 ha) qui allait permettre de cuire, évaporer, transformer la saumure; grâce aux grands axes de circulation, il était possible de livrer les commandes passées avec les voisins suisses et la Bourgogne. On pouvait également exploiter les énergies naturelles comme les grands vents du nord pour donner à la saumure, avant cuisson, une concentration bien plus élevée, tout simplement par évaporation naturelle.



Sur la route des Vins du JURA...  

La générosité d'un vignoble purement AOC

D’une superficie de 1 850 ha, le vignoble jurassien possède cependant une grande diversité de terroirs. La notoriété des vins du Jura s’appuie depuis toujours sur une image forte de terroir et sur la préservation de pratiques culturales et œnologiques traditionnelles. À la fin du XIXe siècle, 20 000 hectares de vigne s’étendaient dans tout le département. Après l’anéantissement du vignoble par le phylloxera, les vignerons jurassiens reconstruisirent avec courage une nouvelle viticulture de qualité. Leurs efforts furent récompensés avec l’obtention de la première AOC à Arbois en 1936.

Outre le climat, le sous-sol et les cépages, le savoir-faire du vigneron prend ici une part prépondérante dans les choix de vinification et d’élevage, avec un terroir omniprésent. La diversité est sans doute ce qui caractérise le mieux le vignoble jurassien : 5 cépages, 6 AOC, environ 200 exploitations professionnelles aux profils variés et enfin une riche gamme de produits accompagnant toutes les occasions. Ainsi, vins rouges et rosés, vins blancs et vin Jaune pour les vins tranquilles, mais aussi effervescents (Crémant du Jura), liquoreux (Vin de Paille), mistelles (Macvin du Jura), marcs et autres fines constituent la plus large palette qu’un vignoble puisse offrir. Caractère, richesse et diversité, générosité et typicité... des qualificatifs qui définissent admirablement les vins jurassiens.



Les Vins de Bourgogne
Avec près de 29 500 hectares de vignes en production, classées en Appellation d'Origine Contrôlée (A.O.C) et un volume de récolte d'environ 1,5 million hectolitres (soit 200 millions de bouteilles commercialisées).

Le vignoble de Bourgogne s'étend sur 5 grandes régions-phares de production.

Du nord au sud : les vignobles de Chablis, du Grand Auxerrois, de Tonnerre, de Joigny et de Vézelay ; les vignobles de la Côte de Nuits, Hautes Côtes de Nuits et du Châtillonnais ; les vignobles de la Côte de Beaune et des Hautes Côtes de Beaune ; les vignobles de la Côte Chalonnaise et du Couchois et enfin, le vignoble du Mâconnais.


Les appellations de Bourgogne:

100 appellations, dont 33 Grands Crus ; 44 AOC Communales et 23 AOC Régionales

Vignerons et maisons de Bourgogne

4000 domaines viticoles (dont 1 300 metteurs en bouteilles) ; 250 maisons de négoce et 23 caves coopératives


Comprendre les AOC:

La Bourgogne est réputée pour ses appellations d’origine contrôlée (AOC) prestigieuses, elle renferme une diversité exceptionnelle de conditions naturelles de production grâce à quoi on trouve aujourd’hui une très grande diversité d’AOC.


Mais qu’est ce qu’une AOC précisément ?


C’est un signe de qualité garant des caractéristiques du produit, qui sont : le terroir d’origine, qui a servi de base au mode de classification des appellations, le mode de production, l’histoire du produit et le savoir-faire du producteur.

Chaque AOC est soumise à un contrôle minutieux à tous les stades de la production et de la commercialisation.


La Bourgogne dispose de 100 appellations, sur plus de 477 en France, qui sont réparties sur 4 niveaux d’appellations :

Les appellations Régionales : au nombre de 23, celles-ci sont récoltées dans l’ensemble du territoire viticole de la Bourgogne (ex : Bourgogne Aligoté)

Les appellations Communales : on en compte 44, le vin est produit sur le territoire des communes viticoles (villages) qui donnent leur nom (ex : Chablis, Pommard)

Les appellations Premiers Crus : les vins sont produits sur des parcelles délimitées avec précision appelées « climats » au sein d’un village. La Bourgogne compte 635 climats.

Sur les bouteilles le nom de la commune est suivi du nom de la parcelle dont est issu le vin (ex : Nuits-Saint-Georges 1er Cru Les Vaucrains)

Les appellations Grands Crus : ces vins sont produits sur les meilleures parcelles (climats) des communes. On trouve 33 Grands Crus (32 en Côte d’Or et 1 à Chablis)

Ils expriment et concentrent toute la richesse de leurs terroirs uniques.

Ici, le nom de la commune disparait au profit d’un seul nom de terroir parfois très limité

(ex : Corton, Montrachet).